Shaaa a écrit :
Matim a écrit :
Oui, il nâa pas Ă©tĂ© [b]crĂ©e[/b] dans ce but mais aujourdâhui il est [b]abordĂ© dans ce but[/b] par les stagiaires .
Alors quâest-ce qui prime dans lâanalyse de ce diplĂŽme: la genĂšse de sa crĂ©ation ? ou lâutilisation qui en est faite aujourdâhui ?
Moi je me focalise sur le 2eme aspect.Quand aux modalités et critÚres soit disant adaptés au terrain, tu auras compris que je reste plus que dubitatif.
Le BAFA, aujourdâhui, câest le fruit dâun [b]lobbying[/b] des grosses fĂ©dĂ©, ni plus ni moinsâŠ**
AprĂšs la subjectivation de lâĂ©valuation, voila une autre critique de la formation ! Mais que se passe-t-il chez Matim ! đ
Bon tu avoueras que yâa de quoi se poser des questions non ? Jâai pas tout faux quand mĂȘme quand je parle de lobbying !
Et puis franchement, quel formateur BAFA pourra affirmer quâil nâa jamais Ă©tĂ© subjectif dans une partie de son Ă©valuation ?
Alors instaurons-lĂ officiellement, et au moins il nây aura plus de langue de bois du style âmoi je suis totalement objectif dans mes critĂšres et Ă©valuationsâ !
Tu nous fous en lâair le rĂ©fĂ©rentiel mĂ©tier du âdiplĂŽmeâ en donnant du crĂ©dit Ă lâutilisation rĂ©elle de la formation.
Je pense que le rĂ©fĂ©rentiel nâest pas assez en adĂ©quation avec le mĂ©tier. Si on impliquait un peu plus le secteur employeur pour adapter les formations au marchĂ© de lâemploi ça serait un poil plus intelligent je pense.
Pourquoi pas un comité de pilotage BAFA ? réunissant le ministÚre de tutelle, les employeurs, les animateurs et le législateur ?
Faut pas sâĂ©tonner si on ne forme pas tellement des animateurs mais plutĂŽt des âĂ©ducateurs pĂ©riscolairesâ. đ
ben câest lĂ le drame on est dâaccord.
**
Matim a écrit :
Oui, il nâa pas Ă©tĂ© crĂ©e dans ce but mais aujourdâhui il est abordĂ© dans ce but par les stagiaires .
Alors quâest-ce qui prime dans lâanalyse de ce diplĂŽme: la genĂšse de sa crĂ©ation ? ou lâutilisation qui en est faite aujourdâhui ?
Moi je me focalise sur le 2eme aspect.Quand aux modalités et critÚres soit disant adaptés au terrain, tu auras compris que je reste plus que dubitatif.
Le BAFA, aujourdâhui, câest le fruit dâun lobbying des grosses fĂ©dĂ©, ni plus ni moinsâŠ**
AprĂšs la subjectivation de lâĂ©valuation, voila une autre critique de la formation ! Mais que se passe-t-il chez Matim ! đ
Tu nous fous en lâair le rĂ©fĂ©rentiel mĂ©tier du âdiplĂŽmeâ en donnant du crĂ©dit Ă lâutilisation rĂ©elle de la formation. Ăa voudrait dire quâon peut accepter que des employeurs fassent passer un BAFD pour ses directeurs en poste ? Voire un BPJEPS plutĂŽt quâun diplĂŽme plus consĂ©quent et plus coĂ»teux ? Comme des animateurs BAFA ou des directeurs BAFD sont employĂ©s Ă lâannĂ©e, ça suffit Ă en faire des formations professionnalisantes ? Tu blagues, hein ? đ
Au fervent dĂ©fenseur de la mĂ©thodologie de projet, tu nous as oubliĂ© lâadĂ©quation entre les moyens et les objectifsâŠ
Tant quâĂ faire (toi qui aime revenir au sens des mots Ă leurs origines), si on en revient Ă la âgenĂšseâ de la crĂ©ation du BAFA, il a Ă©tĂ© construit sur la base du brevet de moniteur lui-mĂȘme inspirĂ© des formations des Ă©claireurs de France remises au goĂ»t du jour par les CEMEA avec lâaval de la Ligue (et de Jean Zay) pour introduire lâĂ©ducation nouvelle dans le mammouth de lâĂ©ducation nationale (cf. la thĂšse de N. Palluau).
Faut pas sâĂ©tonner si on ne forme pas tellement des animateurs mais plutĂŽt des âĂ©ducateurs pĂ©riscolairesâ. đ
Au passage, le BAFA, ça sert avant tout Ă âencadrerâ 3,5 millions dâenfants (cf. rapport Nutte sur le CEE) tous les ans Ă moindre fraisâŠ
pour les deux premiĂšres questions, jâapprĂ©cierais un lien vers ta source, juste pour voir.
(et notamment parce quâen cherchant cette source on trouve des messages officiels disant par exemple que âLa connaissance statistique et qualitative de lâanimation volontaire reste difficile et dĂ©ficiente, au niveau rĂ©gional mais aussi Ă lâĂ©chelon national.âquestionnaire mis en place Ă partir de 2012 par JS Basse Normandie â et comme le BAFA se destine a priori Ă lâanimation volontaireâŠ)
Sinon
XXYYZZ a écrit :
Tu parles la dâun cas particulier le tien; donc il nây a que toi qui puisse rĂ©pondre.
Je parle de mon vĂ©cu parce que câest celui que je matirise le mieux. Seulement mon cas nâĂ©tait pas isolĂ© et ne lâest probablement toujours pas.
Je nâai pas de chiffres sur la question, mais quand je faisais des saisons de classes dĂ©couvertes jâai trĂšs peu croisĂ© dâanimateurs ayant plus que le bafa (en tout cas en terme de diplĂŽme du milieu), certains ne lâavaient mĂȘme pas.
âil nây a que toi qui puisse rĂ©pondreâ > pas du tout, je prends mon cas en exemple pour te demander si les gens dans ma situation passĂ©e tâinquiĂštent, jusquâĂ preuve du contraire tu sais mieux que moi ce qui teffraie ou pas.
Jâai juste du mal Ă piger ce qui te semble rassurant dans ce chiffre de 75% des anims pro auraient dĂ©butĂ© par un bafa ?
Il me semble seulement quâil y a deux ou trois ans tu envisageais de passer un diplome pro en VAE. OĂč en es tu ?
Tu te moques de moi lĂ ou quoi ?
Jâai acquis un titre professionnel de responsable dâĂ©tablissement touristique depuis, et jâexerce dans cette fonction, tu le sais.
Ma VAE de BPJEPS nâest toujours pas validĂ©e parce que je nâai pas terminĂ© les Ă©crits faute de prendre un vrai temps pour les faire en une fois pour toutes avec les rythmes que mon boulot et la vie mâimposent, parce que dans le milieu oĂč jâexerce je nâai pas forcĂ©ment besoin de ce type de diplĂŽme, parce que (ça paraitra peut-ĂȘtre prĂ©tentieux mais pour une fois jâvais me permettre de ne pas douter) jâestime avoir largement le niveau (pour avoir bossĂ© notamment avec des personnes ayant suivi la formation initiale Ă ce diplĂŽme, en tombant souvent un peu des nues malheureusement sur leur maniĂšre de (ne pas) penser leur mĂ©tier).
Si un jour jâai le temps je validerais, jâai gardĂ© ça sous le coude, ça ne me sera probablement dâaucune utilitĂ©, si ce nâest celle dâaller au bout dâune formalitĂ© Ă rĂ©gler.
Mais je ne vois pas vraiment en quoi câest intĂ©ressant par rapport Ă la question de la formation/Ă©valuation des gens en BAFA, ni au cĂŽtĂ© ârassurantâ ou pas que les anims pro (reste pour moi Ă voir la dĂ©finition officielle de JS lĂ dessus vu les dĂ©bats qui peuvent avoir lieu sur planet Ă propos de ce terme qui ne met personne dâaccord) aient dĂ©marrĂ© par le bafa ???
Avé crevette
Il y a trois questions dans ton message; je vais essayer dây rĂ©pondre.
crevette76 a écrit :
DâoĂč vient ce chiffre
Ce nombre de 75 % dâanims pro , qui ont dĂ©butĂ© par le BAFA, a Ă©tĂ© comuniquĂ© par la DRJSCS Ă lâoccasion des rencontres dĂ©partementales des ACM.
que définit-il par animateur professionnel ?
Ce sont les personnes qui travaillent rĂ©guliĂšrement dans lâanimation, dans les associations, les organismes para municipaux, les mairies ⊠la plupart possĂšdent un diplome âprofessionnelâ actuels ( BAPAAT, BPJEPS ,DEJEPS ) ou ancien ( BEATEP,DEFA et autres).
Au sujet des métiers du social ( Educ spé, moniteur éducateurs et EJE) le pourcentage était un peu plus faible, mais important aussi.
Moi quand jâĂ©tais animatrice jâavais en effet dĂ©butĂ© par le bafa⊠et jâai Ă©voluĂ©, mais je nâai toujours pas de diplĂŽme pro dans ce domaine, et pourtant⊠ça tâeffraie ?
Non cela ne mâeffraie pas , mais, mon avis nâest pas le plus important. Tu parle la dâun cas particulier le tien. Il me semble seulement quâil y a deux ou trois ans tu envisageais de passer un diplome pro en VAE. est ce toujours dâactualitĂ© ,
Il nây a que toi qui puisse rĂ©pondre.
Allez bye
XXYYZZ a écrit :
75 % des animateurs professionnels ont débuté par le BAFA. De nombreux educ spé , moniteurs éducateurs ou EJE ont aussi débuté par le BAFA.
Je trouve ce chiffre rassurant et montre bien que le BAFA ne doit ĂȘtre quâune Ă©tape pour ceux qui veulent aller plus loin.
DĂ©solĂ©e mais ça ne montre pas grand chose en lâĂ©tatâŠ
DâoĂč vient ce chiffre et que dĂ©finit-il par animateur professionnel ?
Moi quand jâĂ©tais animatrice jâavais en effet dĂ©butĂ© par le bafa⊠et jâai Ă©voluĂ©, mais je nâai toujours pas de diplĂŽme pro dans ce domaine, et pourtant⊠ça tâeffraie ?
Puiisque nous sommes dans les statistiques
75 % des animateurs professionnels ont débuté par le BAFA. De nombreux educ spé , moniteurs éducateurs ou EJE ont aussi débuté par le BAFA.
Je trouve ce chiffre rassurant et montre bien que le BAFA ne doit ĂȘtre quâune Ă©tape pour ceux qui veulent aller plus loin.
Si 25 % des candidats au BAFA pensent ĂȘtre animateur simplement le temps de leurs Ă©tudes, ( voir message de matim)ce chiffre Ă©tait supĂ©rieur il y a 20 ans, il reste les autres, ceux qui veulent faire de lâanimation un mĂ©tier. pour eux le BAFA est un tremplin, un marche pied vers des formations professionnelles. Ensuite Ă eux et Ă leurs employeurs Ă©ventuels dâengager ses formations. De nombreuses personnes lâont fait.
Malheureusement certaines communes ou associations se contentent dâemployer des BAFA ou des BAFD Ă vie. câest anormal dâautant plus que la VAE permet de prendre en compte lâexpĂšrience.
Matim a écrit : Enfin pour te faire plaisir et « étayer » un peu plus ma notion de tout venant :
â 60000 BAFA/ an contre 4000 diplĂŽmes pro (parce que dans un cas on vient parce que yâa de la lumiĂšre, dans lâautre on construit un projet)
â 54% des stagiaires aiguillĂ© vers le BAFA par un proche (on ne retrouve nulle part ces stats dans un autre domaine pro)
â 11% des stagiaires cherchent un emploi SANS LIEN avec lâanimation
â 25% pensent ĂȘtre animateur simplement le temps de leurs Ă©tudes
Le BAFA (mĂȘme si câest problĂ©matique, je te lâaccorde) est fait pour de lâanimation volontaire, en dilettante, et non pour prĂ©parer une carriĂšre professionnelle construite. Ceci explique tes deux derniers chiffres, qui ne paraissent nullement gĂȘnants.
Ta premiĂšre assertion comparant le nombre de BAFA au nombre de diplĂŽmes pros nâintĂšgre pas le facteur dĂ©terminant : le prix ! MĂȘme en formation professionnelle, la structure prĂ©fĂšrera payer un BAFA/D quâun BP⊠Souvent, les âdiplĂŽmĂ©sâ auront les mĂȘmes prĂ©rogatives et la structure sera couverte pareillement dâun point de vue lĂ©gal.
Matim a Ă©crit : Ce âtout venantâ de stagiaires contribue Ă ce chiffre impressionnant de prĂšs de 60 000 BAFA /an car le roulement est Ă©norme.
Les usines Ă BAFA lâont bien compris et surfent sur cette manne providentielle; et ce malgrĂ© le fait que 95% des stagiaires estiment « cher ou assez cher » le BAFA. Ont-ils le choix âŠ? non.
Câest vrai, ils nâont guĂšre de choixâŠ
Matim a Ă©crit : Quant Ă la validation, comment demander Ă des formateurs qui pour beaucoup sont recrutĂ©s lors de ces mĂȘmes sessions BAFA, dâĂȘtre objectifs et cohĂ©rents avec les besoins du terrain ?
On leur demande de faire rentrer des stagiaires dans des cases Ă cocher, certesâŠ
Non, ce nâest pas ce quâon nous demande.
En stage thĂ©orique, nous devons attester des aptitudes du candidats Ă rĂ©pondre aux exigences lĂ©gales des rĂ©fĂ©rentiels BAFA et BAFD. Ceci exclut de facto toute considĂ©ration subjective. Nous ne nous demandons pas si nous lâembaucherions ni si nous lui confierions nos enfants ! On ne cherche pas non plus Ă coller aux attentes du terrain, surtout que chaque terrain est diffĂ©rent et peut avoir des attentes diffĂ©rentes (parfois trĂšs sensiblement !). Par contre, nous essayons de faire assimiler le cadre commun Ă tous les stagiaires et Ă dĂ©velopper (câest dur en 1 semaine quand ils sont bien formatĂ©s par la forme scolaire !) une capacitĂ© de rĂ©flexion et de recul Ă chacun.
En stage pratique, nous jugeons des qualitĂ©s du candidat sur le terrain. LĂ , on peut sâadapter directement au terrain quâon a sous la main et avec lequel on va devoir bosser. Nous les avons recrutĂ©s et nous pouvons nous poser la question : âLe referions-nous ?â et dĂ©passer le simple cadre lĂ©gal.
Cette alternance thĂ©orie / pratique est une force de ces formations, Ă condition quâelle soit bien menĂ©e. Sinon, cela devient une faiblesse par un saucissonnage quâil est vrai que certains stagiaires, surtout en BAFA, mais encore en BAFD pour ceux qui y sont envoyĂ©s (un peu) de force (titularisationâŠ), nâarrivent pas Ă intĂ©grer.
PS (pour comprendre mon post) :
1- Je suis formateur et directeur occasionnel
2- Mon post vient à la suite du post 20. Les 21 et 22 se sont insérés alors que je frappais⊠Désolé si je ne frappe pas assez vite !
Oui, il nâa pas Ă©tĂ© crĂ©e dans ce but mais aujourdâhui il est abordĂ© dans ce but par les stagiaires .
Alors quâest-ce qui prime dans lâanalyse de ce diplĂŽme: la genĂšse de sa crĂ©ation ? ou lâutilisation qui en est faite aujourdâhui ?
Moi je me focalise sur le 2eme aspect.
Quand aux modalités et critÚres soit disant adaptés au terrain, tu auras compris que je reste plus que dubitatif.
Le BAFA, aujourdâhui, câest le fruit dâun lobbying des grosses fĂ©dĂ©, ni plus ni moinsâŠ
**
Matim a écrit :
Quel est le but final du BAFA si ce nâest un accĂšs a lâemploi via une qualification ???
Nâest-ce pas lĂ un des noeuds du problĂšme ?
Le BAFA â brevet non professionnel nâa pas Ă©tĂ© a priori créé dans ce but.
Force est de constater que câest pourtant à ça quâil sert dans pas mal de cas, et câest encore une fois en lien entre autre avec lâamalgame CEE/contrat de travail classique.
Ses modalitĂ©s sont-elles adaptĂ©es Ă la situation, ça câest une autre questionâŠ
Non ?
Bourricot a écrit :
-la classe dâage 18-24 ans en France câest prĂšs de 7 millions de personnes. Il y a moins de 50 000 personnes titularisĂ©es BAFA chaque annĂ©e. On est loin, trĂšs loin des 80% âŠ.. (0,7% exactement)âŠ.Et encore je nâai pas comptĂ© les 17 ans, les plus de 24 ans.
Comment détourner un propos. On parle ici des sessions de formation.
Tu veux Ă©tayer ? Etayons : Je confirme que la classe dâage 17-19 prĂ©sente sur les sessions BAFA, reprĂ©sente prĂšs de 70% des effectifs (tu mâaccordes donc une petite erreur de 10% sur mon estimation initiale).
le BAFA Base rĂ©cupĂšre le tout venant. Câest ça on parle de gens et pas de dĂ©chetsâŠ
Bon , ben lĂ pas besoin dâĂ©tayer, yâa juste besoin dâouvrir ton dico :
Tout-venant (nom masculin invariable) = Le premier venu, nâimporte qui.
-Le formateur nâa pas Ă avoir un point de vue de recruteur. Il nâa pas besoin du stagiaire pour lui rĂ©pondre Ă un manque, il nâest pas hiĂ©rarchiquement au dessus. Il rĂ©pond Ă des besoins de formation, transmet un bout dâexpĂ©rienceâŠ
Relis mes propos et tu verras que je parle dâune dose dâĂ©valuation de ce type et pas la totalitĂ© de lâĂ©valuation.
Maintenant, il ne faut pas oublier quâune formation se construit toujours en lien avec les besoins des recruteurs. Ou sinon la formation est en dĂ©calage avec les besoins du terrain et dans ce cas câest pire que ce que je croyais..
Alors si un formateur ne peut pas amener une dose de recrutement dans son évaluation le décalage existera toujours entre les réels besoins et la formation. Et dans ce cas je crains que tu ne te lamente encore longtemps sur les détracteurs du BAFA.
Quel est le but final du BAFA si ce nâest un accĂšs a lâemploi via une qualification ???
Enfin pour te faire plaisir et « étayer » un peu plus ma notion de tout venant :
â 60000 BAFA/ an contre 4000 diplĂŽmes pro (parce que dans un cas on vient parce que yâa de la lumiĂšre, dans lâautre on construit un projet)
â 54% des stagiaires aiguillĂ© vers le BAFA par un proche (on ne retrouve nulle part ces stats dans un autre domaine pro)
â 11% des stagiaires cherchent un emploi SANS LIEN avec lâanimation
â 25% pensent ĂȘtre animateur simplement le temps de leurs Ă©tudes
Ce âtout venantâ de stagiaires contribue Ă ce chiffre impressionnant de prĂšs de 60 000 BAFA /an car le roulement est Ă©norme.
Les usines Ă BAFA lâont bien compris et surfent sur cette manne providentielle; et ce malgrĂ© le fait que 95% des stagiaires estiment « cher ou assez cher » le BAFA.
Ont-ils le choix � non.
Quand a la validation, comment demander Ă des formateurs qui pour beaucoup sont recrutĂ©s lors de ces mĂȘmes sessions BAFA, dâĂȘtre objectifs et cohĂ©rents avec les besoins du terrain ?
On leur demande de faire rentrer des stagiaires dans des cases Ă cocher, certesâŠ
**
Barf encore et toujours cette impression, ces largesses, ces imprĂ©cisions jamais Ă©tayĂ©es⊠et puis ces qualificatifs bien peu honorables⊠Ceux quâon devrait se mĂ©fier câest ces gens blasĂ©s, fĂąchĂ©s avec ce quâil qualifie de âmauvaise jeunesseâ.
Bon toujours :
-la classe dâage 18-24 ans en France câest prĂšs de 7 millions de personnes. Il y a moins de 50 000 personnes titularisĂ©es BAFA chaque annĂ©e. On est loin, trĂšs loin des 80% âŠ.. (0,7% exactement)âŠ.Et encore je nâai pas comptĂ© les 17 ans, les plus de 24 ans.
-le BAFA Base rĂ©cupĂšre le tout venant. Câest ça on parle de gens et pas de dĂ©chetsâŠ
-Le Bafa base prépare à acquérir les fondamentaux et ouvre à une formation qui repose sur trois stages.
-Renvoyer sans cesse Ă la compĂ©tence des animateurs ( ah cette fameuuuuuse approche par compĂ©tenceâŠ.) câest nier tous les facteurs qui ne sont pas du ressort des anims : lâorganisation structurelle des ACM. Et puis en comparaison de quoi? des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes? Qui dit quâils Ă©taient plus compĂ©tentes avant?Au regard de quel critĂšre? Avec quelle enquete?
-Si lâon fait rĂ©fĂ©rence au courant large de lâĂ©ducation nouvelle, cela a toujours Ă©tĂ© marginal et ça lâest toujours Ă lâĂ©cole, dans le secteur social et lâanimation donc. Parce que quand meme, il faudrait juste rappeler le paradigme politique qui nâencourage pas Ă ces pratiquesâŠ
-Le formateur nâa pas Ă avoir un point de vue de recruteur. Il nâa pas besoin du staigiaire pour lui rĂ©pondre Ă un manque, il nâest pas hiĂ©rarchiquement au dessus. Il rĂ©pond Ă des besoins de formation, transmet un bout dâexpĂ©rienceâŠ
Bourricot a écrit :
-Il nây a pas 100% de rĂ©ussite mais environ 70% au BAFA et 50% au BAFD (entre abandon en cours de route et ajournement par le jury)
Si on zoom sur le stage BAFA base (qui recueille pourtant le tout venant !!) et bien ce taux est plus Ă©levĂ©. Câest pas normal.
On ne peut pas avoir dans une mĂȘme classe dâage 80 Ă 90% de personnes compĂ©tentes pour travailler avec des enfants !!!
Pour faire le lien avec un autre post, je crains que nous nâayons pas 80% dâanimateurs compĂ©tents sur ce forumâŠ
Cherchez lâerreur. Ils sont oĂč les autres..?
Dâautre part, je pense Ă mon tour que tu as une fausse idĂ©e du recrutement (tel quâil devrait ĂȘtre)
En tant que recruteur je nâembauche pas forcement QUE des personnes qui sont dans la stricte lignĂ©e de mes pensĂ©es. Ce serait une erreur. Jâai compris depuis longtemps que la richesse dâune Ă©quipe venait de la complĂ©mentaritĂ© des animateurs qui la composent.
Ce qui fait que la question âsuis je prĂȘt a lâembaucher ?â nâest pas si discriminante que ça ⊠sauf pour un recruteur avec des ĆillĂšres !
Et si je mâen rĂ©fĂšre Ă ce que tu dis, un formateur est censĂ© de pas avoir dâĆillĂšres justement. Donc il devrait ĂȘtre en mesure dâinclure une dose dâapprĂ©ciation de ce genre dans son Ă©valuation finale.
**
Sauf que tâas faux et que tu nâa pas compris alors Ă la commande faite aux formateurs alors :
-Il nây a pas 100% de rĂ©ussite mais environ 70% au BAFA et 50% au BAFD (entre abandon en cours de route et ajournement par le jury)
-On nâapprĂ©cie pas un candidat en fonction de si on le recruterait (partage de mĂȘmes conceptions) mais en fonctions des critĂšres indiquĂ© par le ministĂšre au regard de ce quâa produit le stagiaire au cours de la semaine. Et heureusement ! Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©e, est-ce quâun formateur charpentier devrait interdire Ă un apprenti de faire ce mĂ©tier parce que ce dernier prĂ©fĂšre travailler la vieille charpente en bois Ă lâancienne et que ce nâest pas apprĂ©ciĂ© aujourdâhuiâŠ?
Hm..
Il ne sâagit pas de vouloir formater tout le monde selon des critĂšres qui peuvent paraitre subjectifs, mais simplement apporter une dose de subjectivitĂ© qui ne me parait pas si en dĂ©calage que ça. Mais je sais que câest utopique.
On peut imaginer remplacer le mot parent par recruteur et ça donnerait ça : Je valide une personne si je suis prĂȘt a lâembaucher demain dans mon Ă©quipe ! et ça risquerait de changer la donne âŠ
Car, liĂ© a cette idĂ©e jâai bien prĂ©cisĂ© que je ne comprenais pas ce discours si frĂ©quent qui consiste Ă valider quelquâun tout en se disant quâil est pas âfait pour çaâ.
Je répÚte mais 100% de réussite au BAFA ça ne choque personne ?
**
Pas tout lu le sujet, maisâŠ
Matim a écrit :
en tant que parent ne suis-je pas justement plus sensibilisé aux compétences et capacité demandées à un animateur pour travailler avec des enfant.
En tant que non maman jâsuis pas certaine non⊠parce quâau delĂ du cĂŽtĂ© âbon pĂšre de familleâ que je traduis perso par un cĂŽtĂ© âveiller Ă la sĂ©curitĂ© de maniĂšre bienveillanteâ (mais notez quâil peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© de bien dâautres maniĂšres), un animateur nâaccueille pas forcĂ©ment lâenfant dans le mĂȘme contexte que celui de la famille⊠pas exactement non. Et câest dâailleurs aussi ce point qui fait lâintĂ©rĂȘt des accueils dâenfants, non ?
Mais bon jâsuis peut-ĂȘtre un peu hors sujet (juste jâai plus de cerveau et jâattends de pouvoir fermer lĂ , bloquĂ©e devant mon Ă©cran)
Shaaa a écrit :
faire appel Ă son identitĂ© de parent confiant ses enfants, la chair de sa chĂšre â pour apprĂ©cier les aptitudes dâun candidat⊠Jâen suis tout Ă©tonnĂ©. :titille:
(:-D)
Câest vrai que ça peut ĂȘtre dĂ©rangeant maisâŠ,
mais est-ce que le fait dâĂȘtre parent est forcement synonyme de subjectivitĂ© ? en tant que parent ne suis-je pas justement plus sensibilisĂ© aux compĂ©tences et capacitĂ© demandĂ©es Ă un animateur pour travailler avec des enfant.
Et dâailleurs est-ce que ça serait si indescend que ça dâintroduire un peu plus de âsentimentsâ dans une Ă©valuation de compĂ©tences de personnes qui vont travailler POUR et AVEC des enfants ?
Faut pas se leurrer, la subjectivitĂ© intervient a tous les niveaux Ă commencer par lâembauche. Et je serai tentĂ© de dire tant mieux !
Alors certes câest un critĂšre difficile Ă quantifier et trop mallĂ©able pour ĂȘtre retenu mais posons nous la question malgrĂ© tout. Combien de fois on a pu voir/entendre des Ă©valuation ou des bilans plus que mitigĂ©s pour voir au final un stagiaire validĂ©âŠet quandon lit le dernier post de XXYYZZ on peut sâinterroger sur les critĂšres réÚllement validĂ©s !!
Je ne crois pas aux 100% de compĂ©tents correspondants aux 100% de rĂ©ussites sur certaines sessions de formation, câest une farce !
Engageons un peu plus les formateurs sur leurs évaluations !
**
câest vrai que valider ou pas un stagiaire en perf directeur nâest pas joujours aisĂ©. Bien sur nous avons une grille constituĂ©e par la DRJSCS et lâensemble des organismes de formation de la rĂ©gion. Cette grille comprends des compĂ©tences ,Ă partir des 5 fonctions, et pour chaque compĂ©tences il y a plusieurs critĂšres. Câest la dessus que les formateurs essayent de sâappuyer. mais il est vrai, que quelquefois certains cases des critĂšres ne sont pas remplis,fautes dâĂ©lĂ©ments suffisants pour Ă©valuer. Mais câest loin dâĂȘtre la majoritĂ©.
Bien sur nous nous basons sur les productions des candidats, leurs réflexions, leurs implications, leurs volonté de progresser.
Quant au jury; oui bien sur il y a les 4 stages plus le bilan final. Mais franchement ce nâest pas toujours Ă©vident non plus.
jâai Ă©tĂ© au jury BAFD entre 2001 et 2006
Matim a écrit :
coco_68 a écrit :
Ainsi, certains sortent de ce stage avec une apprĂ©ciation pourrie (quand ils ne sont pas entrĂ©s dans un processus de formation personnelle), mais tant quâil respecte la Loi et ne montre pas dâincompatibilitĂ© avec la fonction de directeur (ce dernier point a normalement dĂ©jĂ Ă©tĂ© repĂ©rĂ© en formation gĂ©nĂ©rale ou lors de son premier stage pratique), quâil âparticipeâ (et, chez certains candidats, on nâobtient guĂšre plus đ ) Ă la formation, il est âvalidĂ©â.Ce qui revient Ă dire quâon valide des directeurs par dĂ©faut ?
A dĂ©faut de faire de graves erreurs, il est validĂ© ! câest ce que je comprends..Et est ce que parfois le jury se positionne en se demandant sâil serait prĂȘt Ă confier ses gamins au canddiat qui est en face de lui ? Parce que si ce critĂšre Ă©tait plus usitĂ© on aurait quelques surprises dans les rĂ©sultats de session (BAFA compris)âŠ
**
Et moi qui pensait que tu dĂ©fendais lâobjectivitĂ© de critĂšres et dâindicateurs pour rĂ©aliser une Ă©valuation de qualitĂ©, je suis Ă©tonnĂ© que tu introduises tant de subjectivitĂ© â faire appel Ă son identitĂ© de parent confiant ses enfants, la chair de sa chĂšre â pour apprĂ©cier les aptitudes dâun candidat⊠Jâen suis tout Ă©tonnĂ©. :titille:
(:-D)
Matim a écrit :
Ce qui revient Ă dire quâon valide des directeurs par dĂ©faut ?
A dĂ©faut de faire de graves erreurs, il est validĂ© ! câest ce que je comprendsâŠ
Câest aussi ce que jâai Ă©crit.
Les 5 fonctions de direction que tu évalues sont bien :
* situer son engagement dans le contexte social, culturel et éducatif
* conduire un projet pédagogique en référence au projet éducatif
* diriger des personnels
* assurer la gestion de lâaccueil
* développer les partenariats et la communication
En perf BAFD, ils ne sont pas au bout de leur formation (dâailleurs, il est souhaitable que celle-ci soit continuĂ©e de façon plus ou moins informelle tout au long de la âcarriĂšreâ du directeur, pro ou non dâailleurs) et tu ne peux les Ă©valuer que sur leur rĂ©flexion, leur implication dans le groupe et les productions auxquelles ils contribuent. Tu ignores comment ils sont sur le terrain. Tu attestes simplement quâils ont dĂ©veloppĂ© des capacitĂ©s Ă mettre en Ćuvre ces 5 fonctions. Mais tu nâas pas accĂšs Ă leurs rĂ©alisations in situ, et ne peux donc valider de compĂ©tences. Tu peux donc difficilement poser un filtre plus serrĂ© que celui que je dĂ©cris.
Le jury, lui, au vu des 4 Ă©vals de stages (2 thĂ©o + 2 prat) ainsi que du bilan qui Ă mes yeux reste une piĂšce maĂźtresse du dispositif dâĂ©valuation, mĂȘme sâil nâest pas adaptĂ©, dans ses attentes formelles, aux capacitĂ©s de certains stagiaires (cf nombreux posts de Moilapa sur la difficultĂ© de penser de certains), statue avec une vision globale de lâimpĂ©trant.
coco_68 a écrit :
Ainsi, certains sortent de ce stage avec une apprĂ©ciation pourrie (quand ils ne sont pas entrĂ©s dans un processus de formation personnelle), mais tant quâil respecte la Loi et ne montre pas dâincompatibilitĂ© avec la fonction de directeur (ce dernier point a normalement dĂ©jĂ Ă©tĂ© repĂ©rĂ© en formation gĂ©nĂ©rale ou lors de son premier stage pratique), quâil âparticipeâ (et, chez certains candidats, on nâobtient guĂšre plus đ ) Ă la formation, il est âvalidĂ©â.
Ce qui revient Ă dire quâon valide des directeurs par dĂ©faut ?
A dĂ©faut de faire de graves erreurs, il est validĂ© ! câest ce que je comprends..
Et est ce que parfois le jury se positionne en se demandant sâil serait prĂȘt Ă confier ses gamins au canddiat qui est en face de lui ? Parce que si ce critĂšre Ă©tait plus usitĂ© on aurait quelques surprises dans les rĂ©sultats de session (BAFA compris)âŠ
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