Les colonies de vacances

25/03/2009

XXYYZZ

Livres, jeux et musique

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Avis général

Les ouvrages sur les colonies de vacances ou sĂ©jours de vacances, pour employer la nouvelle terminologie, sont assez rares et mĂ©ritent donc de retenir l’attention.

Cet ouvrage concerne, presque uniquement les sĂ©jours de vacances. Les accueils de loisirs sans hĂ©bergement sont trĂšs peu abordĂ©s, si ce n’ai pour crĂ©er des comparaisons.

J’ai trouvĂ© ce livre bien fait, les remarques  sont justes et reflĂštent assez bien l’évolution des centres de vacances. De plus elles sont pleines de bon sens et pas du tout extrĂ©mistes.

La partie sur les prospectives et les enjeux sociaux est particuliĂšrement pertinente..

Il est clair que l’auteur connaüt bien son sujet.

ElĂ©ment important : les textes sont Ă©crits avec des mots et des expressions simples accessibles aux non initiĂ©s.

Les quelques points oĂč j’émets des rĂ©serves, concernent des dĂ©tails oĂč ne sont que des avis personnels donc critiquables.

Je vais essayer de donner un avis plus dĂ©taillĂ© ; partie par partie.

Préface

Dans la prĂ©face, la rĂ©fĂ©rence Ă  la chanson de Pierre Perret est excellente, mais je ne sais pas si vraiment cela relĂšve du vĂ©cu. Les mots, surveillants ou pions n’ont jamais Ă©tĂ© dans le vocabulaire des colonies. A l’époque on appelait le « moniteur Â», chef ou chef un tel, quelquefois le maĂźtre, les premiers jours. Mais cela relĂšve de l’anecdote.

Plus surprenant : au niveau des loisirs des enfants, je pense qu’il faudrait y inclure deux Ă©lĂ©ments : la rue, les copains et surtout les mĂ©dias qui occupent une place de plus en plus importante chez les jeunes. L’auteur  y consacre d’ailleurs une partie enfin de livre.

Par ailleurs je suis d’accord avec la conclusion sur les apports de la colo dans l’éducation d’un enfant.

La partie I (repĂšre historique et Ă©tat des lieux) propose une analyse pertinente et reflĂ©tant assez bien la situation actuelle. L’auteur aborde les questions relatives au calendrier scolaire, Ă  l’évolution de la frĂ©quentation des sĂ©jours de vacances, aux accidents, aux jeunes porteurs de handicaps et Ă  l’importance Ă©conomique :

La partie II (projets, encadrements, organisation) aborde le sujet des camps d’adolescents, le fait que accueil de loisirs et sĂ©jour de vacances soient devenus concurrent, le personnel, la formation des directeurs et des animateurs et des organisateurs.

Dans la partie III (vacances des enfants : une justice sociale), l’auteur explique que les vacances sont devenus  plus inĂ©galitaires et propose des raisons autres que financiĂšres sur la baisse des frĂ©quentations des sĂ©jours.

La derniĂšre partie aborde les prospectives et enjeux sociaux.

Cette partie la, englobe des points intéressants et capitaux.

L’auteur montre bien la complexitĂ© du sujet. L’auteur nous interpelle en faisant rĂ©fĂ©rence aux thĂšmes « Ă  la mode Â» de plus en plus proposĂ©s par certains organisateurs. Mais comment lutter contre ses tendances ? .

 

Il propose trois domaines sur lesquels travailler pour améliorer les séjours de vacances à venir.

 L’information des parents et des jeunes est capitale en tenant compte que les critĂšres de rĂ©ussite de ces acteurs ne sont pas toujours les mĂȘmes.

 L’organisation : moins d’école plus de vacances.

J’approuve les propos de l’auteur mais j’ai l’impression que l’on a tendance  Ă  trop privilĂ©gier l’aspect Ă©ducatif en oubliant l’aspect ludique. Comme le dit M. Chauvin : « les enfants sont en vacances et quand on est en vacances, on est plus Ă  l’école Â». Plus loin je trouve une phrase qui m’a marquĂ© car je la trouve particuliĂšrement vrai :

« Les vacances sont l’occasion de pratiquer des activitĂ©s tant ludiques que culturelles ou sportives, selon ses souhaits, ses envies, de la dĂ©couvertes d’activitĂ©s nouvelles Ă  la pratique, plus ou moins intensive de son ou de ses passe-temps. Â»

 Pour une Politique sociale du dĂ©part en colonies de vacances.

 

L’injustice sociale des vacances des français est  malheureusement rĂ©elle.La nĂ©cessitĂ© d’une politique nationale concertĂ©e avec les territoires se justifie entiĂšrement.

 

Les sĂ©jours de vacances : une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.

Les sept points cités par M. Chauvin sont justes et illustrent bien les apports emmenés par les séjours de vacances pour les enfants, mais aussi pour les animateurs.

 Il conclut sur l’importance du vivre ensemble et de la cohĂ©sion sociale  pour l’avenir de notre sociĂ©tĂ© et sur le fait que les sĂ©jours Ă©ducatifs ont leur rĂŽle Ă  jouer.

Les annexes

L’annexe 2 a trait à l’alimentation..

 J’ ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© la page 174 qui se rapporte au dĂ©roulement des repas, ainsi que le passage  concernant les religions, exigences et rĂ©gimes alimentaires. Il y a la beaucoup de raison et de bon sens.

L’annexe 4 rappelle les diffĂ©rents dispositifs des politiques publiques dans l’environnement des centres de vacances. Ces rappels sont utiles mĂȘme si certains dispositifs sont en passe d’ĂȘtre caduques.

Les autres annexes concernent les avis de plusieurs partenaires : ligue de l’enseignement, JPA et OVLEJ dont l’auteur parle, Ă  plusieurs reprises, dans son ouvrage.

 

 En conclusion, un ouvrage trĂšs bien conçu et complet, par quelqu’un qui connaĂźt particuliĂšrement le sujet. A mettre entre toutes les mains.         

 

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