Les animateurs socioculturels
Lâauteur
Son auteur, Francis Lebon, est sociologue ce qui peut expliquer le rĂ©alisme de son travail. Il a Ă©tĂ© chargĂ© de recherches Ă lâINJEP (Institut National de la jeunesse et de lâĂ©ducation populaire) et rĂ©dacteur en chef de la revue agora, dĂ©bats/ jeunesses (revue créée par lâINJEP qui a pour sujet la jeunesse, lâĂ©ducation et la vie associative). Il est parallĂšlement Ă son mĂ©tier de sociologue, maitre de confĂ©rences en sciences de lâĂ©ducation, sujet qui implique trĂšs fortement les animateurs.
La premiĂšre partie du livre est consacrĂ©e aux origines de lâanimation socioculturelle. Câest une entrĂ©e en matiĂšre simple et prĂ©cise, apprĂ©ciable pour les personnes peu informĂ©es, en recherche dâorientation ou jeunes/ futurs animateurs socioculturels.
A partir des annĂ©es 60 on voit apparaĂźtre les premiers mĂ©tiers dâanimateur alors que jusque lĂ on parlait de la fonction dâanimateur. Lâanimateur trouve sa place dans trois grands secteurs : lâĂ©ducation, la culture et le social. Câest dans les annĂ©es 80 que les animateurs sâimposent dĂ©finitivement. Lâauteur prĂ©cise que « lâanimation permet la transformation du militantisme en engagement professionnel ».
Cette premiĂšre partie aborde aussi le sujet des employeurs susceptibles dâengager des animateurs, en les regroupant en trois grandes familles : publics, associatifs et sociaux. Une grande majoritĂ© des animateurs travaillent pour des communes ou des associations dans la gestion dâĂ©quipements socio-Ă©ducatifs.
La seconde partie est consacrĂ©e aux diplĂŽmes qui rĂ©gissent lâanimation, dans ses reconnaissances professionnelles, non-professionnelle, ou encore bĂ©nĂ©vole.
Interessons nous plus particuliĂšrement aux parties concernant le BAFA et le DUT.
Francis Lebon constate quâun trĂšs petit nombre de titulaires du BAFA sâorientent vers lâanimation professionnelle (de lâordre de 10%), tout en expliquant que câest une base trĂšs commune des animateurs professionnels. Câest un stage de seulement une semaine, mais qui aborde des questions importantes comme une nouvelle maniĂšre de vivre en groupe, apprendre Ă ĂȘtre Ă lâĂ©coute, crĂ©er ensembleâŠetc. Cependant il prĂ©cise aussi que câest un diplĂŽme relativement facile Ă atteindre, les critĂšres de non-implication Ă©tant difficiles Ă dĂ©finir.
Pour ce qui est du DUT, la lecture de ce livre mâa Ă©tonnĂ©e. Je savais la formation sĂ©lective. Mais je nâimaginais pas quâune grande part des dĂ©tenteurs du diplĂŽme ne travaillent pas en temps quâanimateur. Jâai aussi appris quâune majoritĂ© des diplĂŽmĂ©s continuent leurs Ă©tudes aprĂšs lâobtention du DUT. Les rĂ©sultats de ces Ă©tudes abordĂ©s trĂšs rapidement par Francis Lebon mâont cependant donnĂ© un nouvel Ă©ventail dâidĂ©es concernant ma future orientation.
Le fait que le mĂ©tier dâanimation soit trĂšs fĂ©minin ne mâa pas Ă©tonnĂ©e car jâen ai dĂ©jĂ une premiĂšre vision dans la promotion. Cependant jâai plus de choses Ă dire sur lâidĂ©e dâun « mĂ©tier de jeune pour les jeunes ». En effet les animateurs sont souvent des personnes « jeunes » dont la moyenne dâĂąge est entre 32 et 34 ans, mais on peut expliquer cela en mettant cette partie en relation avec lâune des autres parties du livre : la prĂ©caritĂ©. Ainsi je suppose que gĂ©rer une famille avec un temps partiel forcĂ© doit ĂȘtre compliquĂ©. De mĂȘme de nombreux CDD sont contractĂ©s, posant le problĂšme dâun futur incertain. Pour ce qui est du public jeune, il est vrai quâon entend beaucoup parler des FJT, MJC, âŠetc. Cependant on sait que de plus en plus les animateurs sont employĂ©s dans les EHPAD, donc auprĂšs des personnes ĂągĂ©es.
Lâauteur insiste sur le fait que les animateurs doivent constamment se faire une place professionnelle et se lĂ©gitimer : câest une difficultĂ© dont jâavais conscience, mais pas aussi prĂ©cisĂ©ment. Francis Lebon prĂ©cise aussi que les animateurs sont en conquĂȘte petit Ă petit de leurs droits dâĂȘtre reconnus comme travailleurs sociaux Ă part entiĂšre, ce qui Ă©clairci un peu le tableau que constituent Ă la fois la prĂ©caritĂ© du mĂ©tier et son manque de reconnaissance.
Le livre termine sur une note positive concernant lâemploi : les animateurs socioculturels seraient parmi les professionnels les plus recherchĂ©s, comme main-dâĆuvre.
En conclusion, la lecture de ce livre apporte une vision dâensemble du mĂ©tier dâanimateur socioculturel en embrassant les diffĂ©rents aspects de maniĂšre objective. Il permet dâentrevoir les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©s les animateurs. Câest un ouvrage intĂ©ressant qui explique assez simplement le mĂ©tier, et qui pour moi est plutĂŽt destinĂ© soit Ă de jeunes ou futurs animateurs soit aux personnes dĂ©sirant une information gĂ©nĂ©rale sur le sujet. Francis Lebon nâapprofondit pas ici tous les sujets mais rassemble dans son Ă©tude lâessentiel de la situation actuelle du mĂ©tier.
La premiĂšre partie du livre est consacrĂ©e aux origines de lâanimation socioculturelle. Câest une entrĂ©e en matiĂšre simple et prĂ©cise, apprĂ©ciable pour les personnes peu informĂ©es, en recherche dâorientation ou jeunes/ futurs animateurs socioculturels.
A partir des annĂ©es 60 on voit apparaĂźtre les premiers mĂ©tiers dâanimateur alors que jusque lĂ on parlait de la fonction dâanimateur. Lâanimateur trouve sa place dans trois grands secteurs : lâĂ©ducation, la culture et le social. Câest dans les annĂ©es 80 que les animateurs sâimposent dĂ©finitivement. Lâauteur prĂ©cise que « lâanimation permet la transformation du militantisme en engagement professionnel ».
Cette premiĂšre partie aborde aussi le sujet des employeurs susceptibles dâengager des animateurs, en les regroupant en trois grandes familles : publics, associatifs et sociaux. Une grande majoritĂ© des animateurs travaillent pour des communes ou des associations dans la gestion dâĂ©quipements socio-Ă©ducatifs.
La seconde partie est consacrĂ©e aux diplĂŽmes qui rĂ©gissent lâanimation, dans ses reconnaissances professionnelles, non-professionnelle, ou encore bĂ©nĂ©vole.
Interessons nous plus particuliĂšrement aux parties concernant le BAFA et le DUT.
Francis Lebon constate quâun trĂšs petit nombre de titulaires du BAFA sâorientent vers lâanimation professionnelle (de lâordre de 10%), tout en expliquant que câest une base trĂšs commune des animateurs professionnels. Câest un stage de seulement une semaine, mais qui aborde des questions importantes comme une nouvelle maniĂšre de vivre en groupe, apprendre Ă ĂȘtre Ă lâĂ©coute, crĂ©er ensembleâŠetc. Cependant il prĂ©cise aussi que câest un diplĂŽme relativement facile Ă atteindre, les critĂšres de non-implication Ă©tant difficiles Ă dĂ©finir.
Pour ce qui est du DUT, la lecture de ce livre mâa Ă©tonnĂ©e. Je savais la formation sĂ©lective. Mais je nâimaginais pas quâune grande part des dĂ©tenteurs du diplĂŽme ne travaillent pas en temps quâanimateur. Jâai aussi appris quâune majoritĂ© des diplĂŽmĂ©s continuent leurs Ă©tudes aprĂšs lâobtention du DUT. Les rĂ©sultats de ces Ă©tudes abordĂ©s trĂšs rapidement par Francis Lebon mâont cependant donnĂ© un nouvel Ă©ventail dâidĂ©es concernant ma future orientation.
Le fait que le mĂ©tier dâanimation soit trĂšs fĂ©minin ne mâa pas Ă©tonnĂ©e car jâen ai dĂ©jĂ une premiĂšre vision dans la promotion. Cependant jâai plus de choses Ă dire sur lâidĂ©e dâun « mĂ©tier de jeune pour les jeunes ». En effet les animateurs sont souvent des personnes « jeunes » dont la moyenne dâĂąge est entre 32 et 34 ans, mais on peut expliquer cela en mettant cette partie en relation avec lâune des autres parties du livre : la prĂ©caritĂ©. Ainsi je suppose que gĂ©rer une famille avec un temps partiel forcĂ© doit ĂȘtre compliquĂ©. De mĂȘme de nombreux CDD sont contractĂ©s, posant le problĂšme dâun futur incertain. Pour ce qui est du public jeune, il est vrai quâon entend beaucoup parler des FJT, MJC, âŠetc. Cependant on sait que de plus en plus les animateurs sont employĂ©s dans les EHPAD, donc auprĂšs des personnes ĂągĂ©es.
Lâauteur insiste sur le fait que les animateurs doivent constamment se faire une place professionnelle et se lĂ©gitimer : câest une difficultĂ© dont jâavais conscience, mais pas aussi prĂ©cisĂ©ment. Francis Lebon prĂ©cise aussi que les animateurs sont en conquĂȘte petit Ă petit de leurs droits dâĂȘtre reconnus comme travailleurs sociaux Ă part entiĂšre, ce qui Ă©clairci un peu le tableau que constituent Ă la fois la prĂ©caritĂ© du mĂ©tier et son manque de reconnaissance.
Le livre termine sur une note positive concernant lâemploi : les animateurs socioculturels seraient parmi les professionnels les plus recherchĂ©s, comme main-dâĆuvre.
En conclusion, la lecture de ce livre apporte une vision dâensemble du mĂ©tier dâanimateur socioculturel en embrassant les diffĂ©rents aspects de maniĂšre objective. Il permet dâentrevoir les difficultĂ©s auxquelles sont confrontĂ©s les animateurs. Câest un ouvrage intĂ©ressant qui explique assez simplement le mĂ©tier, et qui pour moi est plutĂŽt destinĂ© soit Ă de jeunes ou futurs animateurs soit aux personnes dĂ©sirant une information gĂ©nĂ©rale sur le sujet. Francis Lebon nâapprofondit pas ici tous les sujets mais rassemble dans son Ă©tude lâessentiel de la situation actuelle du mĂ©tier.
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